L’homme peut veiller au jardin de
son esprit, écartant les pensées mauvaises, inutiles et
impures, amenant lentement à la perfection les fleurs et les fruits de
pensées justes, utiles et pures.
L’homme ne se sent accablé par les circonstances que s’il croit
qu’il ne peut rien contre les influences
extérieures ; mais lorsqu’il se rend compte que lui-même est une puissance
créatrice et qu’il peut contrôler le sol et les graines cachées au plus profond
de lui-même, à partir desquels se développent les circonstances, Il devient alors un maître intelligent.L’âme attire ce qu’elle héberge en
secret, c'est-à-dire ce qu’elle aime mais aussi ce qu’elle craint.
Ce ne sont pas les circonstances
qui font un homme ; elles lui permettent uniquement de se découvrir
à lui-même.
Les hommes n’attirent pas ce qu’ils veulent mais ce qu’ils sont.
L’homme s’enchaîne lui-même : les pensées et les actions sont les
geôliers de son destin, l’homme n’a pas ce qu’il souhaite et désire, il n’a que
ce qu’il mérite.
Les hommes veulent tous améliorer les circonstances qui les
entourent, mais sont réticents à s’améliorer eux même ; ils sont donc
liés.
On s’imagine que l’on peut tenir nos pensées secrètes, mais cela est
faux ; nos pensées se cristallisent rapidement en habitudes, et l’habitude
se solidifie en circonstance.
La maladie et la santé, tout comme les circonstances ont leurs
racines dans notre esprit. Le corps est un instrument plastique délicat, qui
répond facilement aux pensées ; les habitudes laissent leurs traces, bonnes
ou mauvaises.
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