ERIC VIGREUX Le Magnétisme un soin complémentaire à la médecine. Thérapeute en énergie, barreur de feu. Douleurs articulaires musculaires, sciatique canal carpien. Anxiété stress soins sur animaux. Je reçois sur rendez-vous ou par téléphone , je me déplace à domicile . Tel: 06.28.23.62.56 Email: tazeric62@gmail.com
mercredi 8 octobre 2014
Le cocher(4)
Le cocher qui est notre mental, conduit donc la calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et confort du voyage (existence).S’il brutalise les chevaux (émotions) et les brimes, ceux-ci vont s’énerver ou s’emballer à un moment donné et risquer de conduire la calèche à l’accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux.
Si le conducteur est trop relâché, s’il manque de vigilance, l’attelage va passer dans les ornières (reproductions des schémas parentaux par exemple) et nous suivront alors la trace des autres, en courant le risque d’aller dans le fossé comme eux s’ils l’ont fait.
De la même façon, s’il n’est pas vigilant, le cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids de poules (coup, erreurs de la vie) et le voyage sera inconfortable pour la calèche (corps physique), le cocher (mental), et le Maître ou Guide Intérieur.
S’il s’endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la calèche.
Si le cheval noir(Yin) est plus fort (parce que nous l’avons mieux nourri…), la calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles.
Si le cheval blanc(Yang) dont nous nous occupons le mieux et qui domine la calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles.
Lorsque le cocher conduit trop vite , force trop comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s’emballent, c’est le fossé , l’accident qui arrête plus ou moins violemment tout l’attelage et avec plus ou moins de dégâts(accidents et traumatismes).
Parfois, une roue ou une pièce de la calèche lâche (maladie), soit parce qu’elle était trop fragile, soit parce que la calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous même(repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur( médecine douce, naturelle) ou si c’est encore plus grave à un réparateur(médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que « la panne se reproduise »
Parfois la calèche traverse des zones de faible visibilité, c’est à dire que nous ne voyons pas vraiment ou nous allons. Il peut s’agir d’un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu’il s’agit de brume ou d’orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre calèche. Nous devons « naviguer à vue », en ralentissant l’allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le Chemin de Vie (Lois naturelles, règles de la Tradition, Foi, etc.) et le Maître ou Guide Intérieur (non conscient) qui a choisi ce chemin. Ce sont les phases les phases de la vie ou nous sommes perdus »dans le brouillard » et ou nous ne savons plus ou nous allons. Dans ces moments là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser passer la vie nous montrer la route.
Parfois, enfin nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n’est pas balisé, nous ne savons quelle direction prendre. Le cocher(le mental, l’intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la « technocratie rationaliste), ou la raison et l’intellect croient pouvoir tout résoudre. S’il est, en revanche, humble et honnête avec lui- même, il demandera quelle route prendre au passager(le Maître ou Guide Intérieur).
Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l’indiquer au cocher, qui lui prendra à condition que ce dernier ait été capable de l’entendre
En effet, la calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s’arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou Guide Intérieur.
Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.
Le chemin de vie(3)
Ce chemin de vie sur lequel circule la calèche est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des trous, des bosses des cailloux qui en réalité représentent nos propres difficultés, nos propres heurts.
Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d’accident.
Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse parfois des zones de brume ou des orages. Ce sont toutes ces phases de notre vie ou nous sommes « dans le brouillard », ou nous avons une certaine difficulté à voir clair ou à prévoir anticiper car nous ne pouvons voir devant.
Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ils symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans notre vie. La calèche est conduite par un cocher qui représente notre mental, notre conscient. Elle possède quatre roues, deux devant(les bras), qui donnent la direction ou plutôt impliquent la direction donnée par le Cocher aux chevaux, et deux derrière (les jambes), qui portent et transportent la charge (elles sont d’ailleurs toujours plus grosses que celles de l’avant).
A l’intérieur de celle-ci, il y a un passager que l’on ne voit pas. Il s’agit du Maître ou du guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non conscient, de notre Conscience Holographique. Les chrétiens l’appellent « l’Ange Gardien ».
Notre calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le cocher. En apparence seulement, car si c’est bien lui qui la conduit, c’est en fait le passager qui a donné la destination.
La légende personnelle(2)
La légende personnelle est une sorte de fil
conducteur, de chemin que tout être humain suit au cours de son existence. Nous
pouvons le comparer à notre carnet intime, initié lors de nôtre naissance par
nos parents, relayé par nous même dans lequel chaque page correspondrait à une
journée de notre vie. Nous accédons à ce chemin en utilisant un moyen de
locomotion simple qui est notre corps physique.
Les orientaux nous proposent une image pour ce
véhicule et ce chemin de vie. Nous sommes disent ils comme une charrette, une
calèche qui représente notre corps qui circule sur un chemin qui symbolise
le chemin de vie.
Issue du chaos (1)
Selon la codification orientale, la vie est issue du
chaos. Magma informe, désordre apparent que la science moderne et
notamment la mécanique cantique « découvrent » aujourd’hui, le
chaos s’est ordonné sous l’action d’une force structurante, le Tao. Celui-ci
s’est à son tour structuré en se manifestant par le Yin et le Yang, dont le
ciel (Yang) et la terre (Yin) sont les représentations terrestres.
Placé entre ces deux pôles, l’homme est la rencontre
de ces deux expressions énergétiques du tao.
Venant du magma chaotique, l’être humain n’est alors
qu’une vibration énergétique sans forme apparente, que les Taoïstes appellent
le Chenn Prénatal, et que nous qualifions d’esprit ou d’Ame selon nos
croyances. Pour pouvoir exister, ce Chenn va choisir de s’appuyer sur les
vibrations Yin d’une femme (la mère) et les vibrations Yang d’un homme (le
père).Le savant mélange de ces trois énergies(Chenn+énergie de la mère +énergie
du père) va lui permettre de s’incarner, c’est à dire d’exister dans un corps
physique.
Ce processus d’incarnation est bien entendu beaucoup
plus élaboré mais il est intéressant d’étudier comment le processus se déroule
en s’appuyant sur les notions de Ciel antérieur
et de Ciel postérieur, en suivant une sorte de fil conducteur qui est ce
que la tradition appelle « le chemin de Vie » ou « la légende
personnelle ».
L’AMITIÉ
C’est
l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
À un moment, ils
se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre.Ce
dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable:
AUJOURD’HUI MON
MEILLEUR AMI M’A DONNÉ UNE GIFLE.
Ils
continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de
se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami
le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
AUJOURD’HUI MON MEILLEUR AMI M’A SAUVÉ LA VIE.
Celui
qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : « Quand je t’ai
blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre.
Pourquoi? »
L’autre
ami répondit : « Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le
sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer. Mais quand quelqu’un
fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où
aucun vent ne peut l’effacer ».
APPRENDS À ÉCRIRE TES BLESSURES DANS LE SABLE
ET À GRAVER TES JOIES DANSLA
PIERRE
ET À GRAVER TES JOIES DANS
Ne lâche pas!
On ne peut pas voyager de l’intérieur et rester sur place à
l’extérieur.
Âmes tourmentées, qui que vous soyez, quelles que soient les conditions de votre vie, sachez
ceci :Dans l’océan de la vie, les îles de la joie s’offrent à vous, le
littoral ensoleillé de votre idéal vous sourit. Ne lâchez pas vos pensées.
L'homme est le reflet de ses pensées (3)
Les hommes n’attirent pas ce qu’ils veulent mais ce qu’ils sont.
L’homme s’enchaîne lui-même : les pensées et les actions sont les geôliers de
son destin, l’homme n’a pas ce qu’il souhaite et désire, il n’a que ce qu’il
mérite.
Les hommes veulent tous améliorer les circonstances qui les
entourent, mais sont réticents à s’améliorer eux même ; ils sont donc liés.
On s’imagine que l’on peut tenir nos pensées secrètes, mais cela est
faux ; nos pensées se cristallisent rapidement en habitudes, et l’habitude se
solidifie en circonstance.
La maladie et la santé, tout comme les circonstances ont leurs
racines dans notre esprit. Le corps est un instrument plastique délicat, qui
répond facilement aux pensées ; les habitudes laissent leurs traces, bonnes ou
mauvaises.
L'Homme est le reflet de ses pensées
Nous
sommes ce que sont nos pensées .Ce que nous devenons, nous l’avons forgé et
construit. Lorsque l’esprit de l’homme engendre des pensées mauvaises, la
souffrance suit comme la nuit Suit le jour ……La joie accompagne celui qui
persiste dans la pureté de ses pensées. L’homme se fait et se défait lui-même ;
dans l’arsenal de son esprit, il forge les âmes qui le Détruiront, mais façonne
également les outils avec lesquels il construira les abris célestes de Joie, de
force et de paix. Par un juste choix et une mise en œuvre conforme de ses pensées.
Ce n’est que par la prospection que l’on découvre or et diamants et l’homme ne
peut trouver les vérités liées à l’être humain qu’en creusant la mine de son
âme ; il pétrit son caractère, façonne sa vie et construit sa
destinée….L’esprit de l’homme peut être comparé à un jardin, que l’on peut
cultiver intelligemment ou laisser à l’abandon ; Qu’il soit cultivé ou négligé,
ce jardin doit produire et il produit. Si l’on n’y ensemence aucune graine
utile, la mauvaise herbe s’y installera et s’y développera. Tout comme le
jardinier prend soin de sa parcelle de terre, en y arrachant les mauvaises
herbes et en y plantant les fleurs et les fruits qu’il désire.
mardi 7 octobre 2014
Si je n'ai pas d'amour !
Supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges:
Si je n’ai pas d’amour,
Je ne suis rien de plus qu’un métal qui
résonne
Ou qu’une cymbale bruyante.
Je pourrais transmettre des messages
reçus de Dieu,
Posséder toute la Connaissance et
comprendre tous les mystères,
Je pourrais avoir la foi capable de
déplacer les montagnes,
Si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien.
Je pourrais distribuer tous mes biens
aux affamés
Et même livrer mon Corps aux flammes,
Si je n’ai pas d’amour cela ne me sert à
rien.
Qui aime est patient et bon,
Il
n’est pas envieux,
Ne
se vante pas et n’est pas prétentieux ;
Qui aime ne fait rien de honteux,
N’est
pas égoïste, ne s’irrite pas
Et
n’éprouve pas de rancune ;
Qui
aime ne se réjouit pas du mal,
Il
se réjouit de la vérité.
Qui aime supporte tout
Et garde en toute circonstance la Foi,
L’Espérance
et la Patience.
L’amour est éternel.
Les messages divins cesseront un jour,
Le don de parler en des langues inconnues
prendra fin,
La connaissance disparaîtra.
En effet, notre connaissance est
incomplète
Et notre annonce des messages divins est
limitée,
Mais quand viendra la perfection,
Ce qui est incomplet disparaîtra.
Lorsque j’étais enfant,
Je parlais, pensais et raisonnais comme
un Enfant ;
Mais une fois devenu adulte,
J’ai
abandonné tout ce qui est propre à l’enfant.
A présent, nous ne voyons qu’une image confuse,
Pareille à celle d’un vieux
miroir ;
Mais alors, nous verrons face à face.
A présent, je ne connais
qu’incomplètement ;
Mais alors,
Je connaîtrais Dieu complètement,
Comme lui-même me connaît.
Maintenant, ces trois choses
demeurent :
La Foi, l’Espérance, et l’Amour ;
Mais la plus grande des trois est
l’Amour
1 Corinthien 13
dimanche 5 octobre 2014
Victor Hugo
« Quand vous avez fait tout ce que vous pouviez, allongez vous et
cherchez le sommeil. Dieu veille ».
Victor Hugo
L'homme est le reflet de ses pensées (2)
L’homme peut veiller au jardin de
son esprit, écartant les pensées mauvaises, inutiles et
impures, amenant lentement à la perfection les fleurs et les fruits de
pensées justes, utiles et pures.
L’homme ne se sent accablé par les circonstances que s’il croit
qu’il ne peut rien contre les influences
extérieures ; mais lorsqu’il se rend compte que lui-même est une puissance
créatrice et qu’il peut contrôler le sol et les graines cachées au plus profond
de lui-même, à partir desquels se développent les circonstances, Il devient alors un maître intelligent.L’âme attire ce qu’elle héberge en
secret, c'est-à-dire ce qu’elle aime mais aussi ce qu’elle craint.
Ce ne sont pas les circonstances
qui font un homme ; elles lui permettent uniquement de se découvrir
à lui-même.
Les hommes n’attirent pas ce qu’ils veulent mais ce qu’ils sont.
L’homme s’enchaîne lui-même : les pensées et les actions sont les
geôliers de son destin, l’homme n’a pas ce qu’il souhaite et désire, il n’a que
ce qu’il mérite.
Les hommes veulent tous améliorer les circonstances qui les
entourent, mais sont réticents à s’améliorer eux même ; ils sont donc
liés.
On s’imagine que l’on peut tenir nos pensées secrètes, mais cela est
faux ; nos pensées se cristallisent rapidement en habitudes, et l’habitude
se solidifie en circonstance.
La maladie et la santé, tout comme les circonstances ont leurs
racines dans notre esprit. Le corps est un instrument plastique délicat, qui
répond facilement aux pensées ; les habitudes laissent leurs traces, bonnes
ou mauvaises.
Noble et voyageur
Je suis Noble et Voyageur ;
je parle, et votre âme frémit en reconnaissant d’anciennes paroles ;
une voix, qui est en vous, et qui s’était tue depuis bien longtemps,
répond à l’appel de la mienne ;
j’agis, et la paix revient en vos cœurs,
la santé dans vos corps, l’espoir et le courage dans vos âmes.
Tous les hommes sont mes frères ;
tous les pays me sont chers ;
je les parcours pour que,
partout, l'Esprit puisse descendre et trouver un chemin vers vous.
Je ne demande aux rois, dont je respecte la puissance,
que l’hospitalité sur leurs terres, et, lorsqu’elle m’est accordée,
je passe, faisant autour de moi le plus de bien possible ;
mais je ne fais que passer. Suis-je un Noble Voyageur ?
Extrait de Cagliostro
je parle, et votre âme frémit en reconnaissant d’anciennes paroles ;
une voix, qui est en vous, et qui s’était tue depuis bien longtemps,
répond à l’appel de la mienne ;
j’agis, et la paix revient en vos cœurs,
la santé dans vos corps, l’espoir et le courage dans vos âmes.
Tous les hommes sont mes frères ;
tous les pays me sont chers ;
je les parcours pour que,
partout, l'Esprit puisse descendre et trouver un chemin vers vous.
Je ne demande aux rois, dont je respecte la puissance,
que l’hospitalité sur leurs terres, et, lorsqu’elle m’est accordée,
je passe, faisant autour de moi le plus de bien possible ;
mais je ne fais que passer. Suis-je un Noble Voyageur ?
Extrait de Cagliostro
La compassion
La compassion,
ce n'est pas sombrer avec l’autre,
c'est l'aimer suffisamment pour savoir ce qu'il éprouve.
C'est comprendre ce qu'il est sans jugement,
c'est ressentir ce qu'il ressent sans l'émotion qui le parcourt
ce n'est pas sombrer avec l’autre,
c'est l'aimer suffisamment pour savoir ce qu'il éprouve.
C'est comprendre ce qu'il est sans jugement,
c'est ressentir ce qu'il ressent sans l'émotion qui le parcourt
Transmuter l'ombre
On ne détruit pas le mal.
C’est notre âme qui a permis son existence par ses
propres faiblesses,
Nous nous devons donc, non pas de l’anéantir ou de la
refouler mais
De la remplacer par la
lumière qui par la place qu’elle prendra transmutera l’ombre
La pathologie des méthodes
…..La profusion quasi pathologique des méthodes de
développement intérieur et d’épanouissement cache le syndrome de ce
que j’appellerai la course à l’initiation : « Qui pourra m’apprendre
ceci ? Comment et ou aller pour maîtriser cela ? Voilà, en écoutant
quelque peu, ce que répète le mental de centaines de milliers d’humains tout en
continuant d’invoquer de bonne foi la force du cœur.
….Parfois,
même ce qui est appelé « problème » est analysé de façon telle qu’il
se trouve alors exagérément grossi... Et
c’est la force mentale qui s’en repaît dans une sorte de jouissance. Encore une
fois, qui va à l’essentiel ? Le
tout est de ne plus tenter de s’approprier une connaissance.
Le bonheur, l’amour, la paix avec soi et le monde, en un mot la Réconciliation,
ne seront jamais générés par la dissection des mécanismes humains telle qu’elle
est trop souvent pratiquée, c'est-à-dire avec complaisance.
« Untel
n’a-t-il pas suivi tel séminaire ? …Parce
que nombreux sont ceux qui estiment encore au fond de leur « moi-je »
que la « quête intérieure » et
la vie quotidienne sont deux choses
distinctes. Non je vous le dis, il n’y a pas d’une part les séminaires,
parenthèses sacrées, et d’autres part la lutte banale et pesante de chaque
jour. Il y a un certain diamant que tous,
maintenant, vous devez vous efforcer de percevoir dans l’écrin de votre cœur.
C’est un diamant devant lequel il faut apprendre de plus en plus à s’arrêter et
à se taire… Car il est simplicité,
confiance, patience, et enfin tendresse. Rien ne vous empêche donc amis
de rechercher formations et initiations ; peut-être serez-vous-même tentés
d’en acheter… car il se trouve d’étranges théories.
Mais
l’Initiation, ce joyau auquel chacun aspire, ne se trouve pas là. La Vie la propose dans l’or de tout instant à travers le Service auquel votre
cœur est appelé. Il y a encore de leur principe en vous à chaque fois que
l’acte se retranche derrière une belle parole, à chaque fois que la philosophie
devient une barrière et que vous vous délectez de ses circonvolutions. Croyez vous
réellement qu’il importe aux Lumières qui ont jusqu’à présent guidées ce monde,
que vous croyiez en la réincarnation, que vous débattiez de ses rouages, que
vous connaissiez à fond les mille subtilités de l’enseignement du Bouddha, ou
encore que vous ergotiez sur la signification des paroles du Christ en croix ?Que vous
estimiez qu’il y ait cinq ou douze plans d’existence ne vous procurera pas non
plus la baguette magique pour sortir de votre ornière !Heureux est celui
qui concilie tout cela avec l’ouverture du centre de compréhension qu’est le
cœur…Mais ne vous imaginez à aucun
moment que ce bonheur soit réservé à quelques uns. Il ne résulte ni d’une
chance ni d’un privilège dus à quelque grâce divine. Le souffle se reçoit, se cultive
et se transmet par l’abandon progressif d’un but purement personnel.
Les braises de l'égo
…Faut- il donc recommencer une fois de plus le cycle sans fin des
auto-analyses, la ronde des psychodrames ou l’on exprime souvent avec violence
ses frayeurs et ses refoulements ?
Cela sera pure perte si, une fois identifiées vous ne parvenez pas à aimer vos
peurs et vos impuissances comme autant
de jalons, autant d’états passagers de la Lumière qui se révèle en vous. La
chaleur de cet amour-là ne sera pas le fruit d’une analyse sèche, mais d’une
compréhension et d’une tendresse infinie.
Le feu erroné naît invariablement d’un extraordinaire sentiment
d’infériorité qu’il vous faut coûte que coûte mettre à jour. Tout être qui a compris la noblesse de son
essence et la Luminosité de son devenir entre de plein pied dans celui-ci et
n’a nul besoin de prouver quoi que ce soit, car il expérimente le fait d’être
une promesse vivante en état de réalisation. Cette phrase, mes amis restera à
jamais un alignement de grands mots si elle ne rencontre pas en vous une
volonté de ne plus alimenter le feu de la routine.
Sentirez- vous l’heure d’écrier « stop » . Stop à ce qui fait de vous un robot
réagissant mécaniquement à la moindre de ses passions. Stop aux caprices de
cette apparence de vous-mêmes qui se réfugie sans cesse dans des réflexes d’auto- protection. Expulsez-vous de cette tension née du mensonge que vous
vous racontez chaque jour en posant le pied sur le sol.
Pour quoi ? , pour qui vivez- vous ?
…….Promenez-vous dans les méandres de vos raisons, de vos
prétextes, ainsi que l’on découvrirait un jardin pour la première fois. Là,
vous n’êtes même pas jardinier, mais un simple promeneur, libre de faire ses
remarques.
Soyez libres de faire vos remarques car celui dont vous analysez la chaîne des arguments n’est pas vous, mais la marionnette que vous agitez. Seule
une prise d’altitude vous permet de
sortir du labyrinthe. N’attendez donc pas que la réforme surgisse d’autrui, car
le chiffre « deux » sous
toutes ses formes, fait partie de la logique de la vie et il y a mieux à faire
qu’à le combattre.
… au-delà du chapelet de vos raisons, vous découvrirez, peut être
enfin que la racine première de vos tourments s’appelle l’orgueil. Orgueil face
au fait de ne pas être reconnu comme
étant le soleil, mesure de tout, orgueil de ne pas avouer avoir fait fausse route
puis avoir été blessé. L’orgueil, vous le savez, ne dilate pas les âmes mais
les rétracte. Osez donc vous dire
« Je me suis
trompé ».
… Vous ne ferez rien, pas un pas vers vous, si vous n’avez pas d’autre
intention que celle de tourner les pages d’un livre. L’Amour Sagesse est une
fleur de la volonté. La volonté que la Vie attend de vous n’a rien de commun
avec l’effort tendu d’un coureur de vitesse. Je dirais plutôt qu’elle ressemble
à un abandon actif des résistances personnelles. Elle est une action durable
dénuée de passion. Elle fait de vous
un coureur de fond qui donne à son parcours l’intensité d’une méditation. En
effet, son endurance ne tient pas à la résistance de ses muscles mais à la
décrispation de son psychisme qui apprend à ne plus se centrer sur la possible
douleur. Ainsi, voyez-vous, la volonté d’éteindre les braises de l’égo est étrangère à la notion de « volonté
personnelle ». Elle rejoint l’idée élevée du « vouloir divin »,
lequel est un canal de Vie, fruit d’une inébranlable confiance agissante.
Vous devez vouloir avec la joie de ceux qui sont déjà parvenus au but.
Ce qui veut dire sans raideur, sans
barrière puisqu’il est entendu que vous n’avez rien à démontrer. Ce qui compte,
c’est que vous sentiez intimement que l’extinction du feu de l’égo consiste à
abandonner consciemment les rennes du quotidien à votre Essence. Ainsi lorsque vous affirmez : « je suis présent à tel
endroit » cela signifie t il que vous y êtes réellement
« présent » ou que vous êtes seulement et banalement
« là ». Je veux dire que votre conscience n’habite pas aussi souvent
et en totalité votre forme incarnée que vous en avez la croyance. Etre présent,
c’est avant tout ne plus se projeter ni vers la passé ni vers le futur mais vivre la seconde qui s’offre.
La reconnaissance de la
richesse du Présent n’est donc pas, voyez-vous une notion que vous devez
acquérir. C’est une notion qui est déjà enclose en vous mais que vous avez
lentement recouverte des multiples couches du doute et de la peur.il vous faut
donc une fois de plus muer, c'est-à-dire perdre une coquille plutôt que de
revêtir un nouvel habit. Cessez de vous accrocher aux feux follets dans
lesquels vous placez votre raison d’exister :
Le puzzle des ingrédients qui
vous ont moulés aux normes d’une certaine société … puisque le Feu de toute
beauté qui vous habite en réalité est hors norme.
(Wésak)
Prends un crayon et ...
…Avez-vous donc ce papier et ce beau stylo ?
Alors établissez une liste,
limpide et propre.
La liste des raideurs, des angoisses et des pulsions dont
vous êtes conscients et qui handicapent votre avance.
Ne négligez rien, soyez
honnêtes et prenez le temps qu’il vous faudra pour cela. Ne vous perdez pas en
détails car en vérité,
vos difficultés, sous leurs multiples visages sociaux,
ne portent généralement pas plus de deux ou trois noms…
Seulement, vous avez l’habitude de les déguiser pour brouiller les cartes et avoir l’excuse de ne pas y voir clair ; c’est si simple afin de dissimuler paresse et orgueil !
Seulement, vous avez l’habitude de les déguiser pour brouiller les cartes et avoir l’excuse de ne pas y voir clair ; c’est si simple afin de dissimuler paresse et orgueil !
Pour une fois donc faites preuve de lucidité et de concision …
(Wésak)
L' EAU
……. « Il faut tout fluidifier. En vérité, aimer et honorer
la Terre, c’est aussi ne rien pétrifier d’elle, en soi. La Terre dont je vous
ai parlé, c’est également l’eau qui
circule dans vos rivières intérieures c'est le fleuve des courants universels dans
lequel vous baignez. Aimer et respecter la matière dans ce qu’elle a de souvent
pesant ne signifie pas l’immobiliser.
Ainsi, l’Eau dont je vais vous faire l’interprète sera-t-elle le
second agent du Wesak que vous devez découvrir. Mais avant tout mes amis, ôtez
de votre esprit toute idée de hiérarchie. Second ne veut pas dire secondaire.
Le premier barreau de l’échelle perdrait toute sa signification s’il n’était suivi par un autre. L’Eau dont je vous entretiens maintenant représente cet élément de purification par lequel vous allez fluidifier en vous la glaise de toutes les épreuves. Et la décrispation face à cette espèce de sciatique mentale dont vous et votre civilisation souffrez de façon non seulement congénitales mais aussi héréditaire.
Le premier barreau de l’échelle perdrait toute sa signification s’il n’était suivi par un autre. L’Eau dont je vous entretiens maintenant représente cet élément de purification par lequel vous allez fluidifier en vous la glaise de toutes les épreuves. Et la décrispation face à cette espèce de sciatique mentale dont vous et votre civilisation souffrez de façon non seulement congénitales mais aussi héréditaire.
…Elle vient vous apprendre qu’il n’existe aucune fatalité ni dans la pesanteur ni dans la raideur des attitudes. L’Eau que le
Wesak veut révéler en vous, vous le pressentez, n’est pas simplement ce liquide
désormais si rarement pur que votre corps réclame. Elle est tout ce qui en
vous, facilite le Grand nettoyage indispensable au maintient de la Vie.
Elle est vos reins eux-mêmes, votre vessie… Détrompez vous, il n’y a
rien de trivial dans ces organes, pas plus qu’en aucun autre d’ailleurs. Leurs
fonction est aussi noble que celle de toute autre partie de votre être. Cette
eau-là que vous nommez urine est l’étonnant baromètre du degré de fluidité de
la Vie en vous. Voyez-y le reflet de vos tensions, de vos remises en question
ou du refus de celles-ci.
Voyez dans sa pollution une analogie avec les miasmes de votre force mentale dont
vous ne savez vous défaire et qui entartrent votre être par strates
successives. Vous ne buvez pas assez L’Eau de la Vie, vous absorbez son fac-similé que
vous pétrifiez à l’intérieur même de votre être.
Ne vous sentez-vous pas parfois tel un filtre qui n’a jamais été
nettoyé ou tel un bassin de décantation proche de la saturation ? Ne le niez pas et ne cherchez pas d’excuse.
Cet engorgement dont vous souffrez ne suffit pas à faire de vous les victimes
innocentes d’un monde que vous savez faussé. Le monde c’est vous .Jusque dans
ses plus petites rouages .De la plus parfaite beauté jusqu’à la plus grande
aberration !
La seule eau qui circule en vous, je l’appelle, quant à moi, l’énergie
de l’existence car c’est de la sorte que vous vous entêtez à la penser.
Ainsi, buvez-vous certaines eaux comme vous buvez certaines ondes
mentales par actes mécaniques, inconscients, vides d’amour et saturés de ce
sentiment d’appropriation si
caractéristique de l’égo qui souffre…»
(Wésak)
Confronté au désastre
Confronté au désastre
Un disciple dit à Joshua : "Maître,
confronté au désastre, que fais-tu pour l'éviter ?"
Joshua ouvrit les
bras, inspira profondément et dit avec un large sourire : "Ca."
Le disciple dit :
"Lorsqu'il y a un désastre, comment l'éviter ?
- Le désastre
n'existe pas."
Le terme même lui
donne une existence ; la conscience d'un désastre crée le désastre.
Au fond, lorsque
nous nous retrouvons dans une situation qui nous paraît catastrophique, nous
devrions nous rendre compte que ce qui nous arrive n'est pas horrible. Comme Joshua,
nous pourrions dire c'est "ça". Chaque chose qui nous arrive est
comme une merveille. Nous sommes au milieu du "truc" et c'est
"ça". Nous ne devons pas l'appeler désastre. Nous devons l'appeler la
vie avec ses contradictions, ses crises et ses multiples facettes. Au milieu de
ce qu'on appelle désastre, nous sommes dans "ça". On me fait un procès,
c'est "ça". Notre couple est en crise, c'est "ça".
Avec un tel état
d'esprit, on n'évite pas la vie et ses coups durs. Au contraire, on se met au
centre de la catastrophe. On fait face à l'événement, on dit "c'est
ça" et on le vit. A ce moment-là, le désastre n'existe plus. Il ne reste
que la vie avec tout ce qu'elle nous apporte d'évitable et d'inévitable. Tout
est mêlé.
Quand Joshua répond
"c'est ça" en acceptant l'événement, ravi, il ne donne pas de conseil
intellectuel. Il montre qu'il est là. Il montre aussi que si l'on doit parler
de désastre, il n'en existe qu'un : le disciple et ses questions
intellectuelles.
Lorsque les
personnes se plaignent de leur situation, je suis souvent tenté de leur dire :
"c'est ça" mais elles sont trop enferrées dans leur souffrance ou
leur problème pour accepter. Elles ne comprennent pas qu'on puisse leur dire :
"Écoute, ce qui t'arrive n'est pas une catastrophe. N'essaye pas de
l'éviter ! Vis !"
"Mon père
vient de se remarier. Sa nouvelle femme lui prépare une surprise pour son
anniversaire et elle ne m'a pas invitée. Elle n'a pas non plus invité mes
frères. Ce n'est pas possible. J'en ai parlé avec eux pour savoir si on y
allait ou pas. Tu te rends compte! Elle nous empêche d'aller à l'anniversaire
de notre père!
Ton père a une
nouvelle femme. "C'est ça". On t'invite, "c'est ça". On ne
t'invite pas, "c'est ça". Pourquoi assimiles-tu cet événement à un
désastre ? Pourquoi le vois-tu d'une façon négative ?"
"Mon fils ne
me téléphone jamais. Je suis désespérée.
- Si ton fils veut
t'appeler, il t'appelle. C'est "ça". Sil ne veut pas t'appeler, il ne
le fait pas. C'est "ça" aussi."
Il est difficile de
parler au gens du détachement car, en général, ils sont très attachés et ils ne
peuvent pas se libérer.
Un mystique est
justement quelqu'un qui sait se libérer de ses attaches. Comme un bateau qui
vient s'ancrer dans un port, il s'attache, mais dès qu'il quitte le port, il
lâche les liens qui le retiennent au quai.
(Le doigt et la lune, D’ Alexandro Jodorowsky)
L'expérience douloureuse
Dieu n’a jamais imposé que l’être humain souffre pour grandir.
Les expériences qui l’élèvent peuvent être belles et heureuses.
Il est vrai néanmoins
Que lorsque les mêmes erreurs se produisent depuis plusieurs vies
Et que l’âme veut sortir d’un schéma destructeur,
L’expérience douloureuse
Permet de casser un grand principe
Tenu comme vérité dans l’esprit
humain
Pour aider à l’édification d’un homme nouveau,
Libre d’accéder à un niveau
plus élevé de conscience.
Qui est aveugle?
Deux hommes, tous
les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital.
L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant
une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son
lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre.
L'autre devait
passer ses journées couché sur le dos.
Les deux compagnons d'infortune se
parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses
et de leurs
familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service
militaire
et les endroits ou ils avaient été en vacances.
Et chaque
après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir,
il
passait le temps à décrire à son compagnon de chambre,
tout ce qu'il voyait
dehors.
L'homme dans
l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes d'une heure
où son monde
était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde
extérieur.
De la chambre, la
vue donnait sur un parc avec un beau lac,
les canards et les cygnes jouaient
sur l'eau tandis que les enfants
faisaient voguer leurs bateaux en modèles
réduits.
Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous,
parmi des fleurs
aux couleurs de l'arc-en-ciel,de grands arbres décoraient le paysage
et on
pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que
l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails,
l'homme de l'autre coté
de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d'un bel
après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là.
Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre,
il pouvait le voir avec
les yeux de son imagination,
tellement son compagnon le dépeignait de façon
vivante.
Les jours et
les semaines passèrent.
Un matin, à
l'heure du bain,
l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la
fenêtre,
mort paisiblement dans son sommeil.
Attristée,
elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il
sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être
déplacé à coté de la fenêtre.L'infirmière,
heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort,
puis
elle le laissa seul.Lentement,
péniblement, le malade se souleva un peu,
en s'appuyant sur un coude pour jeter
son premier coup d’œil dehors.
Enfin, il
aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira
pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or, tout ce qu'il
vit, fut un mur !
L'homme demanda à
l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé,
lui avait dépeint une
toute autre réalité. L'infirmière
répondit que l'homme était aveugle
et ne pouvait même pas voir le mur.
Peut-être a-t-il
seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.
Épilogue :
Il y a un
bonheur extraordinaire à rendre les autres heureux,
en dépit de nos propres
épreuves.La peine partagée réduit de moitié la douleur,
mais
le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.
Si vous voulez vous
sentir riche,
vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous
possédez,
celles que l'argent ne peut acheter.
Aujourd'hui
est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent.
Des racines et des ailes
Donnez-leur
la nourriture,
Donnez-leur
le vêtement ;
Ils
sont nécessaires
Dieu
le sait.
Donnez-leur
des bicyclettes
Et
des bottes de cow-boy,
Mais
avant tout
Donnez-leur
des racines.
Soyer
leur guide.
Vous
ne serez pas toujours
A
leurs côtés.
Avec
toutes ces choses,
Surtout
ne l’oubliez pas,
Donnez-leur
des ailes.
Qu’ils
prennent leur essor.
Qu’ils
voient la vie comme une porte ouverte.
Vous
oubliez peut-être
D’ autres
choses,
Mais
donnez-leur des racines,
Et
donnez-leur des ailes !
Betty
S.Burnette
Ce n'est pas ce qui entre
Ce n’est pas ce qui entre en nous,
Qui est mauvais.
Mais ce qui en
sort.
C’est bien ce qui sort,
Qui souvent nous crée du
tort.
Il y a bien là une
affirmation,
Que de prétention !
Mais à y regarder de plus près,
Si je modifie mon
alimentation,
Qu’en dira t on ?
Qu’il change, qu’il veut
faire le malin !
Qu’il change de mode, de
ton.
Moi je vous dis que ce qui
entre est bon,
Que ce qui sort et
mauvais.
Quelque soit cette
alimentation,
Cherche à ce qu’elle
puisse te convenir
Car il existe une
nourriture qui nourrit.
Il existe une source qui
désaltère
Cherche-les, l’une te
nourrira
L’autre de désaltèrera
samedi 4 octobre 2014
St Louis
Vous tous, hommes de foi et de bonne volonté,
travaillez donc avec zèle et courage au grand œuvre de la régénération, car
vous recueillerez au centuple le grain que vous aurez semé. Malheur à ceux qui
ferment les yeux à la lumière, car ils se préparent de longs siècles de
ténèbres et de déceptions ; malheur à ceux qui mettent toutes leurs joies dans
les biens de ce monde, car ils endureront plus de privations qu'ils n'auront eu
de jouissances ; malheur surtout aux égoïstes, car ils ne trouveront personne
pour les aider à porter le fardeau de leurs misères. "
SAINT LOUIS.
Tranquillement
Allez
tranquillement
Parmi
le vacarme et la hâte,
et
souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans
aliénation, vivez autant que possible en
bons termes avec toutes personnes.
Dites
doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres,
Même
le simple d’esprit et l’ignorant, ils ont eux aussi leur histoire.
Évitez les individus bruyants et agressifs,
Ils
sont une vexation pour l’esprit.
Ne
vous comparez pas aux autres,
Vous
risqueriez de devenir égocentrique ou vaniteux :
Il
y aura toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez
de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Restez
toujours impliqué dans votre carrière si modeste soit-elle,
Ce
sera un trésor pour faire face aux prospérités changeantes du temps.
Soyez
prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies,
Mais
ne soyez pas aveugle à la vertu et au bien qui existent vraiment.
Beaucoup
d’individus poursuivent sincèrement de grands idéaux
Et
l’Humanité est remplie de héros.
Soyez-vous
même .Ne simulez pas l’amitié.
Ne
soyez pas non plus cynique en amour.
C’est
la puissance la plus éternelle sur Terre
Qui
continue de fleurir même aux travers des époques les plus stériles.
Acceptez
gentiment le conseil des années,
En
renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Développez
votre force d’esprit pour vous protéger en cas de malheur,
Mais
ne vous chagriner pas avec vos chimères.
De
nombreuses peurs naissent juste de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une saine discipline, soyez doux et gentil
avec vous même.
Vous
êtes un Enfant de l’Univers tout comme les arbres et les étoiles.
Votre
place est bien là, et qu’il vous soit clair ou non,
L’Univers suit sans doute son cours comme il
se doit.
Restez
en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de Lui.
Même dans les pires moments de désespoir et de
chagrin maintenez votre âme en paix.
Malgré
tous ses défauts,
Ses
besognes fastidieuses et ses rêves brisés,
Le monde est magnifique.
Restez
optimiste et attentif aux autres.
Poursuivez
toujours le bonheur.
(Cette
lettre fut trouvée dans la Cathédrale St Paul à Baltimore en 1692 et l’auteur
est inconnu)
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