mercredi 8 octobre 2014

Le Ciel antérieur (5)

la philosophie taoïste considère qu’il existe deux plans dans la vie de l’homme. Le premier est celui qui précède sa naissance et le second celui qui se situe après.La naissance marque, en effet, le passage de seuil entre ces deux « Ciels », ainsi que cette philosophie les qualifie. Le Ciel Antérieur représente donc tout ce qui « est » ou se passe avant la naissance, c’est à dire le moment ou l’homme se manifeste dans notre monde. Le ciel postérieur symbolise tout ce qui « est » ou se passe après, jusqu’à la mort.Le Ciel Antérieur représente toute la phase pré existentielle d’un individu.C’est là que le Chenn qui peut-être considéré comme ce qui se rapproche le plus, conceptuellement parlant, de notre monde de l’infini car il n’y a pas de limites, ni dans le temps ni dans l’espace. IL porte en lui toutes les potentialités, nous sommes au niveau du chaos, du magma originel. Le Chenn prénatal individuel appartient à ce monde comme la goutte d’eau à l’océan. Celle-là garde sa "conscience  individuelle"de goutte d’eau tout en ayant  toujours son appartenance au global présente dans sa mémoire.

Le cocher(4)

Le cocher qui est notre mental, conduit donc la calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et confort du voyage (existence).S’il brutalise les chevaux (émotions) et les brimes, ceux-ci vont s’énerver ou s’emballer à un moment donné et risquer de conduire la calèche à l’accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux.
Si le conducteur est trop relâché, s’il manque de vigilance, l’attelage va passer dans les ornières (reproductions des schémas parentaux par exemple) et nous suivront alors la trace des autres, en courant le risque d’aller dans le fossé comme eux s’ils l’ont fait.
De la même façon, s’il n’est pas vigilant, le cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids de poules (coup, erreurs de la vie) et le voyage sera inconfortable pour la calèche (corps physique), le cocher (mental), et le Maître ou Guide Intérieur.
S’il s’endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la calèche.
Si le cheval noir(Yin) est plus fort (parce que nous l’avons mieux nourri…), la calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles.
Si le cheval blanc(Yang) dont nous nous occupons le mieux et qui domine la calèche  va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles.
Lorsque le cocher conduit trop vite , force trop comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s’emballent, c’est le fossé , l’accident qui arrête plus ou moins violemment tout l’attelage et avec plus ou moins de dégâts(accidents et traumatismes).    
 Parfois, une roue ou une pièce de la calèche lâche (maladie), soit parce qu’elle était trop fragile, soit parce que la calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous même(repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur( médecine douce, naturelle) ou si c’est encore plus grave à un réparateur(médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que « la panne se reproduise »
Parfois la calèche traverse des zones de faible visibilité, c’est à dire que nous ne voyons pas vraiment ou nous allons. Il peut s’agir d’un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu’il s’agit de brume ou d’orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre calèche. Nous devons « naviguer  à vue », en ralentissant l’allure et en nous fiant aux bords  immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le Chemin de Vie (Lois naturelles, règles de la Tradition, Foi, etc.) et le Maître ou Guide Intérieur (non conscient) qui a choisi ce chemin. Ce sont les phases les phases de la vie ou nous sommes perdus »dans le brouillard » et ou nous ne savons plus ou nous allons. Dans ces moments là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser passer la vie nous montrer la route.
 Parfois, enfin nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n’est pas balisé, nous ne savons quelle direction prendre. Le cocher(le mental, l’intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la « technocratie rationaliste), ou la raison et l’intellect croient pouvoir tout résoudre. S’il est, en revanche, humble et honnête avec lui- même, il demandera quelle route prendre au passager(le Maître ou Guide  Intérieur).
Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l’indiquer au cocher, qui lui prendra à condition que ce dernier ait été capable de l’entendre      
En effet, la calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s’arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou Guide Intérieur.
Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.  

Le chemin de vie(3)

Ce chemin de vie sur lequel circule la calèche est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des trous, des bosses des cailloux qui en réalité représentent nos propres difficultés, nos propres heurts.
Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d’accident.
 Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse parfois des zones de brume ou des orages. Ce sont toutes ces phases de notre vie ou nous sommes « dans le brouillard », ou nous avons une certaine difficulté à voir clair ou à prévoir anticiper car nous ne pouvons voir devant.
 Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ils symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans notre vie. La calèche est conduite par un cocher qui représente notre mental, notre conscient. Elle possède quatre roues, deux devant(les bras), qui donnent la direction ou plutôt impliquent la direction donnée par le Cocher aux chevaux, et deux derrière (les jambes), qui portent et transportent la charge (elles sont d’ailleurs toujours  plus grosses que celles de l’avant).
A l’intérieur de celle-ci, il y a un passager que l’on ne voit pas. Il s’agit du Maître ou du guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non conscient, de notre Conscience Holographique. Les chrétiens l’appellent « l’Ange Gardien ».
Notre calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le cocher. En apparence seulement, car si c’est bien lui qui la conduit, c’est en fait le passager qui a donné la destination.

La légende personnelle(2)

La légende personnelle est une sorte de fil conducteur, de chemin que tout être humain suit au cours de son existence. Nous pouvons le comparer à notre carnet intime, initié lors de nôtre naissance par nos parents, relayé par nous même dans lequel chaque page correspondrait à une journée de notre vie. Nous accédons à ce chemin en utilisant un moyen de locomotion simple qui est notre corps physique.
Les orientaux nous proposent une image pour ce véhicule et ce chemin de vie. Nous sommes disent ils comme une charrette, une calèche qui représente notre corps qui circule sur un chemin qui symbolise le chemin de vie.


Issue du chaos (1)

Selon la codification orientale, la vie est issue du chaos. Magma informe, désordre apparent que la science moderne et notamment la mécanique cantique « découvrent » aujourd’hui, le chaos s’est ordonné sous l’action d’une force structurante, le Tao. Celui-ci s’est à son tour structuré en se manifestant par le Yin et le Yang, dont le ciel (Yang) et la terre (Yin) sont les représentations terrestres. 
Placé entre ces deux pôles, l’homme est la rencontre de ces deux expressions énergétiques du tao.
Venant du magma chaotique, l’être humain n’est alors qu’une vibration énergétique sans forme apparente, que les Taoïstes appellent le Chenn Prénatal, et que nous qualifions d’esprit ou d’Ame selon nos croyances. Pour pouvoir exister, ce Chenn va choisir de s’appuyer sur les vibrations Yin d’une femme (la mère) et les vibrations Yang d’un homme (le père).Le savant mélange de ces trois énergies(Chenn+énergie de la mère +énergie du père) va lui permettre de s’incarner, c’est à dire d’exister dans un corps physique. 
Ce processus d’incarnation est bien entendu beaucoup plus élaboré mais il est intéressant d’étudier comment le processus se déroule en s’appuyant sur les notions de Ciel antérieur  et de Ciel postérieur, en suivant une sorte de fil conducteur qui est ce que la tradition appelle « le chemin de Vie » ou « la légende personnelle ».

   

L’AMITIÉ


C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
À un moment, ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre.Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable: 
AUJOURD’HUI MON MEILLEUR AMI M’A DONNÉ UNE GIFLE.
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner.  Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre : 
AUJOURD’HUI MON MEILLEUR AMI M’A SAUVÉ LA VIE.
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :   « Quand je t’ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre.  Pourquoi? »
L’autre ami répondit : « Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer.  Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l’effacer ».
APPRENDS À ÉCRIRE TES BLESSURES DANS LE SABLE
ET À GRAVER TES JOIES DANS LA PIERRE


Ne lâche pas!

On ne peut pas voyager de l’intérieur et rester sur place à l’extérieur.
Âmes tourmentées, qui que vous soyez, quelles que  soient les conditions de votre vie, sachez ceci :Dans l’océan de la vie, les îles de la joie s’offrent à vous, le littoral ensoleillé de votre idéal vous sourit. Ne lâchez pas vos pensées.

L'homme est le reflet de ses pensées (3)

Les hommes n’attirent pas ce qu’ils veulent mais ce qu’ils sont. L’homme s’enchaîne lui-même : les pensées et les actions sont les geôliers de son destin, l’homme n’a pas ce qu’il souhaite et désire, il n’a que ce qu’il mérite.
Les hommes veulent tous améliorer les circonstances qui les entourent, mais sont réticents à s’améliorer eux même ; ils sont donc liés.
On s’imagine que l’on peut tenir nos pensées secrètes, mais cela est faux ; nos pensées se cristallisent rapidement en habitudes, et l’habitude se solidifie en circonstance.
La maladie et la santé, tout comme les circonstances ont leurs racines dans notre esprit. Le corps est un instrument plastique délicat, qui répond facilement aux pensées ; les habitudes laissent leurs traces, bonnes ou mauvaises.

L'Homme est le reflet de ses pensées

Nous sommes ce que sont nos pensées .Ce que nous devenons, nous l’avons forgé et construit. Lorsque l’esprit de l’homme engendre des pensées mauvaises, la souffrance suit comme la nuit Suit le jour ……La joie accompagne celui qui persiste dans la pureté de ses pensées. L’homme se fait et se défait lui-même ; dans l’arsenal de son esprit, il forge les âmes qui le Détruiront, mais façonne également les outils avec lesquels il construira les abris célestes de Joie, de force et de paix. Par un juste choix et une mise en œuvre conforme de ses pensées. Ce n’est que par la prospection que l’on découvre or et diamants et l’homme ne peut trouver les vérités liées à l’être humain qu’en creusant la mine de son âme ; il pétrit son caractère, façonne sa vie et construit sa destinée….L’esprit de l’homme peut être comparé à un jardin, que l’on peut cultiver intelligemment ou laisser à l’abandon ; Qu’il soit cultivé ou négligé, ce jardin doit produire et il produit. Si l’on n’y ensemence aucune graine utile, la mauvaise herbe s’y installera et s’y développera. Tout comme le jardinier prend soin de sa parcelle de terre, en y arrachant les mauvaises herbes et en y plantant les fleurs et les fruits  qu’il désire. 



mardi 7 octobre 2014

Si je n'ai pas d'amour !

   

Supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges:
Si je n’ai pas d’amour,
Je ne suis rien de plus qu’un métal qui résonne
Ou qu’une cymbale bruyante.
Je pourrais transmettre des messages reçus de Dieu,
Posséder toute la Connaissance et comprendre tous les mystères,
Je pourrais avoir la foi capable de déplacer les montagnes,
Si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien.
Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamés
Et même livrer mon Corps aux flammes,
Si je n’ai pas d’amour cela ne me sert à rien.
Qui aime est patient et bon,
Il n’est pas envieux,
Ne se vante pas et n’est pas prétentieux ;
Qui aime ne fait rien de honteux,
N’est pas égoïste, ne s’irrite pas
Et n’éprouve pas de rancune ;
Qui  aime ne se réjouit pas du mal,
Il se réjouit de la vérité.
Qui aime supporte tout
Et garde en toute circonstance la Foi,
L’Espérance et la Patience.
L’amour est éternel.
Les messages divins cesseront un jour,
Le don de parler en des langues inconnues prendra fin,
La connaissance disparaîtra.
En effet, notre connaissance est incomplète
Et notre annonce des messages divins est limitée,
Mais quand viendra la perfection,
Ce qui est incomplet disparaîtra.
Lorsque j’étais enfant,
Je parlais, pensais et raisonnais comme un Enfant ;
Mais une fois devenu adulte,
J’ai abandonné tout ce qui est propre à l’enfant.
A présent, nous ne voyons qu’une image confuse,
Pareille à celle d’un vieux miroir ;
Mais alors, nous verrons face à face.
A présent, je ne connais qu’incomplètement ;
Mais alors,
Je connaîtrais Dieu complètement,
Comme lui-même me connaît.
Maintenant, ces trois choses demeurent :
La Foi, l’Espérance, et l’Amour ;
Mais la plus grande des trois est l’Amour  
1 Corinthien 13   



dimanche 5 octobre 2014

Victor Hugo

« Quand vous avez fait tout ce que vous pouviez, allongez vous et cherchez le sommeil. Dieu veille ».

Victor Hugo

L'homme est le reflet de ses pensées (2)

L’homme peut veiller au jardin de son esprit, écartant les pensées mauvaises, inutiles  et  impures, amenant lentement à la perfection les fleurs et les fruits de pensées justes, utiles et pures.
L’homme ne se sent accablé par les circonstances que s’il croit qu’il ne peut rien  contre les influences extérieures ; mais lorsqu’il se rend compte que lui-même est une puissance créatrice et qu’il peut contrôler le sol et les graines cachées au plus profond de lui-même, à partir desquels se développent les circonstances, Il devient alors  un maître intelligent.L’âme attire ce qu’elle héberge en secret, c'est-à-dire ce qu’elle aime mais aussi ce qu’elle craint.
Ce ne sont pas les circonstances  qui font un homme ; elles lui permettent uniquement de se découvrir à lui-même.
Les hommes n’attirent pas ce qu’ils veulent mais ce qu’ils sont. L’homme s’enchaîne lui-même : les pensées et les actions sont les geôliers de son destin, l’homme n’a pas ce qu’il souhaite et désire, il n’a que ce qu’il mérite.
Les hommes veulent tous améliorer les circonstances qui les entourent, mais sont réticents à s’améliorer eux même ; ils sont donc liés.
On s’imagine que l’on peut tenir nos pensées secrètes, mais cela est faux ; nos pensées se cristallisent rapidement en habitudes, et l’habitude se solidifie en circonstance.
La maladie et la santé, tout comme les circonstances ont leurs racines dans notre esprit. Le corps est un instrument plastique délicat, qui répond facilement aux pensées ; les habitudes laissent leurs traces, bonnes ou mauvaises.


Noble et voyageur

Je suis Noble et Voyageur ;
je parle, et votre âme frémit en reconnaissant d’anciennes paroles ;
une voix, qui est en vous, et qui s’était tue depuis bien longtemps,
répond à l’appel de la mienne ;
j’agis, et la paix revient en vos cœurs,
la santé dans vos corps, l’espoir et le courage dans vos âmes.
Tous les hommes sont mes frères ;
tous les pays me sont chers ;
je les parcours pour que,
partout, l'Esprit puisse descendre et trouver un chemin vers vous.
Je ne demande aux rois, dont je respecte la puissance,
que l’hospitalité sur leurs terres, et, lorsqu’elle m’est accordée,
je passe, faisant autour de moi le plus de bien possible ;
mais je ne fais que passer.  Suis-je un Noble Voyageur ?
Extrait de Cagliostro



La compassion

La compassion,
ce n'est pas sombrer avec l’autre,
c'est l'aimer suffisamment pour savoir ce qu'il éprouve.
C'est comprendre ce qu'il est sans jugement,
c'est ressentir ce qu'il ressent sans l'émotion qui le parcourt

Transmuter l'ombre

On ne détruit pas le mal.
C’est notre âme qui a permis son existence par ses propres  faiblesses,
Nous nous devons donc, non pas de l’anéantir ou de la refouler mais
De la remplacer par la lumière qui par la place qu’elle prendra transmutera l’ombre

La pathologie des méthodes

…..La profusion quasi pathologique des méthodes de développement intérieur   et d’épanouissement cache le syndrome de ce que j’appellerai la course à l’initiation : « Qui pourra m’apprendre ceci ? Comment et ou aller pour maîtriser cela ? Voilà, en écoutant quelque peu, ce que répète le mental de centaines de milliers d’humains tout en continuant d’invoquer de bonne foi la force du cœur.
 ….Parfois, même ce qui est appelé « problème » est analysé de façon telle qu’il se trouve alors exagérément grossi...  Et c’est la force mentale qui s’en repaît dans une sorte de jouissance. Encore une fois, qui va à l’essentiel ?  Le tout est de ne plus tenter de s’approprier une connaissance.
Le bonheur, l’amour, la paix  avec soi et le monde, en un mot la Réconciliation, ne seront jamais générés par la dissection des mécanismes humains telle qu’elle est trop souvent pratiquée, c'est-à-dire avec complaisance.
 «  Untel n’a-t-il pas suivi tel séminaire ?  …Parce que nombreux sont ceux qui estiment encore au fond de leur « moi-je » que la « quête intérieure »  et la vie quotidienne  sont deux choses distinctes. Non je vous le dis, il n’y a pas d’une part les séminaires, parenthèses sacrées, et d’autres part la lutte banale et pesante de chaque jour.  Il y a un certain diamant que tous, maintenant, vous devez vous efforcer de percevoir dans l’écrin de votre cœur. C’est un diamant devant lequel il faut apprendre de plus en plus à s’arrêter et à se taire…  Car il est simplicité, confiance, patience, et enfin tendresse. Rien ne vous empêche  donc amis de rechercher formations et initiations ; peut-être serez-vous-même tentés d’en acheter… car il se trouve d’étranges théories.
Mais  l’Initiation, ce joyau auquel chacun aspire, ne se trouve pas là. La Vie la propose dans l’or de tout instant à travers le Service auquel votre cœur est appelé. Il y a encore de leur principe en vous à chaque fois que l’acte se retranche derrière une belle parole, à chaque fois que la philosophie devient une barrière et que vous vous délectez de ses circonvolutions. Croyez vous réellement qu’il importe aux Lumières qui ont jusqu’à présent guidées ce monde, que vous croyiez en la réincarnation, que vous débattiez de ses rouages, que vous connaissiez à fond les mille subtilités de l’enseignement du Bouddha, ou encore que vous ergotiez sur la signification  des paroles du Christ en croix ?Que vous estimiez qu’il y ait cinq ou douze plans d’existence ne vous procurera pas non plus la baguette magique pour sortir de votre ornière !Heureux est celui qui concilie tout cela avec l’ouverture du centre de compréhension qu’est le cœur…Mais ne vous imaginez à  aucun moment que ce bonheur soit réservé à quelques uns. Il ne résulte ni d’une chance ni d’un privilège dus à quelque grâce divine. Le souffle se reçoit, se cultive et se transmet par l’abandon progressif d’un but purement personnel. 
     

  

Les braises de l'égo

…Faut- il donc recommencer une fois de plus le cycle sans fin des auto-analyses, la ronde des psychodrames ou l’on exprime souvent avec violence ses  frayeurs et ses refoulements ? Cela sera pure perte si, une fois identifiées vous ne parvenez pas à aimer vos peurs et vos impuissances  comme autant de jalons, autant d’états passagers de la Lumière qui se révèle en vous. La chaleur de cet amour-là ne sera pas le fruit d’une analyse sèche, mais d’une compréhension  et d’une tendresse infinie.
Le feu erroné naît invariablement d’un extraordinaire sentiment d’infériorité qu’il vous faut coûte que coûte mettre à jour.  Tout être qui a compris la noblesse de son essence et la Luminosité de son devenir entre de plein pied dans celui-ci et n’a nul besoin de prouver quoi que ce soit, car il expérimente le fait d’être une promesse vivante en état de réalisation. Cette phrase, mes amis restera à jamais un alignement de grands mots si elle ne rencontre pas en vous une volonté de ne plus alimenter le feu de la routine.
Sentirez- vous l’heure d’écrier   « stop »   . Stop à ce qui fait de vous un robot réagissant mécaniquement à la moindre de ses passions. Stop aux caprices de cette apparence de vous-mêmes qui se réfugie sans cesse dans des réflexes d’auto- protection. Expulsez-vous de cette tension née du mensonge que vous vous racontez chaque jour en posant le pied sur le sol.
Pour quoi ? , pour qui vivez- vous ?   
 …….Promenez-vous  dans les méandres de vos raisons, de vos prétextes, ainsi que l’on découvrirait un jardin pour la première fois. Là, vous n’êtes même pas jardinier, mais un simple promeneur, libre de faire ses remarques.
Soyez libres de faire vos remarques car celui dont vous analysez la chaîne des arguments n’est pas vous, mais la marionnette que vous agitez. Seule  une prise d’altitude vous permet de sortir du labyrinthe. N’attendez donc pas que la réforme surgisse d’autrui, car le chiffre « deux »  sous toutes ses formes, fait partie de la logique de la vie et il y a mieux à faire qu’à le combattre.
… au-delà du chapelet de vos raisons, vous découvrirez, peut être enfin que la racine première de vos tourments s’appelle l’orgueil. Orgueil face au fait de ne pas être reconnu  comme étant le soleil, mesure de tout, orgueil de ne pas avouer avoir fait fausse route puis avoir été blessé. L’orgueil, vous le savez, ne dilate pas les âmes mais les rétracte. Osez donc vous dire
 «  Je me suis trompé ». 
… Vous ne ferez rien, pas un pas vers vous, si vous n’avez pas d’autre intention que celle de tourner les pages d’un livre. L’Amour Sagesse est une fleur de la volonté. La volonté que la Vie attend de vous n’a rien de commun avec l’effort tendu d’un coureur de vitesse. Je dirais plutôt qu’elle ressemble à un abandon actif des résistances personnelles. Elle est une action durable dénuée de passion. Elle fait de vous un coureur de fond qui donne à son parcours l’intensité d’une méditation. En effet, son endurance ne tient pas à la résistance de ses muscles mais à la décrispation de son psychisme qui apprend à ne plus se centrer sur la possible douleur. Ainsi, voyez-vous, la volonté d’éteindre les braises de l’égo est  étrangère à la notion de « volonté personnelle ». Elle rejoint l’idée élevée du « vouloir divin », lequel est un canal de Vie, fruit d’une inébranlable confiance agissante.
Vous devez vouloir avec la joie de ceux qui sont déjà parvenus au but.  Ce qui veut dire sans raideur, sans barrière puisqu’il est entendu que vous n’avez rien à démontrer. Ce qui compte, c’est que vous sentiez intimement que l’extinction du feu de l’égo consiste à abandonner consciemment les rennes du quotidien à votre Essence.  Ainsi lorsque vous  affirmez : « je suis présent à tel endroit  » cela signifie t il   que vous y êtes réellement « présent » ou que vous êtes seulement et banalement « là ». Je veux dire que votre conscience n’habite pas aussi souvent et en totalité votre forme incarnée que vous en avez la croyance. Etre présent, c’est avant tout ne plus se projeter ni vers la passé ni vers le futur  mais vivre la seconde qui s’offre.
La reconnaissance  de la richesse du Présent n’est donc pas, voyez-vous une notion que vous devez acquérir. C’est une notion qui est déjà enclose en vous mais que vous avez lentement recouverte des multiples couches du doute et de la peur.il vous faut donc une fois de plus muer, c'est-à-dire perdre une coquille plutôt que de revêtir un nouvel habit. Cessez de vous accrocher aux feux follets dans lesquels vous placez votre raison d’exister :
 Le puzzle des ingrédients qui vous ont moulés aux normes d’une certaine société … puisque le Feu de toute beauté qui vous habite en réalité est hors norme.
 (Wésak)

  

Prends un crayon et ...

…Avez-vous donc ce papier et ce beau stylo ?
 Alors établissez une liste, limpide et propre. 
La liste des raideurs, des angoisses et des pulsions dont vous êtes conscients et qui handicapent votre avance.
Ne négligez rien, soyez honnêtes et prenez le temps qu’il vous faudra pour cela. Ne vous perdez pas en détails car en vérité,
vos difficultés, sous leurs multiples visages sociaux, ne portent généralement pas plus de deux ou trois noms… 
Seulement, vous avez l’habitude de les déguiser pour brouiller les cartes et avoir l’excuse de ne pas y voir clair ; c’est si simple afin de dissimuler paresse et orgueil !
Pour une fois donc faites preuve de lucidité et de concision …    

(Wésak)

L' EAU

……. « Il faut tout fluidifier. En vérité, aimer et honorer la Terre, c’est aussi ne rien pétrifier d’elle, en soi. La Terre dont je vous ai  parlé, c’est également l’eau qui circule dans vos rivières intérieures c'est le fleuve des courants universels dans lequel vous baignez. Aimer et respecter la matière dans ce qu’elle a de souvent pesant ne signifie pas l’immobiliser.
Ainsi, l’Eau dont je vais vous faire l’interprète sera-t-elle le second agent du Wesak que vous devez découvrir. Mais avant tout mes amis, ôtez de votre esprit toute idée de hiérarchie. Second ne veut pas dire secondaire.
Le premier barreau de l’échelle perdrait toute sa signification s’il n’était suivi par un autre. L’Eau dont je vous entretiens  maintenant représente cet élément de purification par lequel vous allez fluidifier en vous la glaise de toutes les épreuves. Et la décrispation face  à cette espèce de sciatique mentale  dont vous et votre civilisation souffrez de façon non seulement congénitales mais aussi héréditaire.
…Elle vient vous apprendre qu’il n’existe aucune fatalité  ni dans la pesanteur ni dans la raideur  des attitudes.    L’Eau   que le Wesak veut révéler en vous, vous le pressentez, n’est pas simplement ce liquide désormais si rarement pur que votre corps réclame. Elle est tout ce qui en vous, facilite le Grand nettoyage indispensable au maintient de la Vie.
Elle est vos reins eux-mêmes, votre vessie… Détrompez vous, il n’y a rien de trivial dans ces organes, pas plus qu’en aucun autre d’ailleurs. Leurs fonction est aussi noble que celle de toute autre partie de votre être. Cette eau-là que vous nommez urine est l’étonnant baromètre du degré de fluidité de la Vie en vous. Voyez-y le reflet de vos tensions, de vos remises en question ou du refus de celles-ci.
Voyez dans sa pollution une analogie  avec les miasmes de votre force mentale dont vous ne savez vous défaire et qui entartrent votre être par strates successives. Vous ne buvez pas assez L’Eau  de la Vie, vous absorbez son fac-similé que vous pétrifiez à l’intérieur même de votre être.
Ne vous sentez-vous pas parfois tel un filtre qui n’a jamais été nettoyé ou tel un bassin de décantation proche de la saturation ?  Ne le niez pas et ne cherchez pas d’excuse. Cet engorgement dont vous souffrez ne suffit pas à faire de vous les victimes innocentes d’un monde que vous savez faussé. Le monde c’est vous .Jusque dans ses plus petites rouages .De la plus parfaite beauté jusqu’à la plus grande aberration !
La seule eau qui circule en vous, je l’appelle, quant à moi, l’énergie de l’existence car c’est de la sorte que vous vous entêtez à la penser.
Ainsi, buvez-vous certaines eaux comme vous buvez certaines ondes mentales par actes mécaniques, inconscients, vides d’amour et saturés de ce sentiment d’appropriation  si caractéristique de l’égo qui souffre…»
(Wésak)



Confronté au désastre


 Confronté au désastre
 Un disciple dit à Joshua : "Maître, confronté au désastre, que fais-tu pour l'éviter ?"
Joshua ouvrit les bras, inspira profondément et dit avec un large sourire : "Ca."
Le disciple dit : "Lorsqu'il y a un désastre, comment l'éviter ?
- Le désastre n'existe pas."
Le terme même lui donne une existence ; la conscience d'un désastre crée le désastre.
Au fond, lorsque nous nous retrouvons dans une situation qui nous paraît catastrophique, nous devrions nous rendre compte que ce qui nous arrive n'est pas horrible. Comme Joshua, nous pourrions dire c'est "ça". Chaque chose qui nous arrive est comme une merveille. Nous sommes au milieu du "truc" et c'est "ça". Nous ne devons pas l'appeler désastre. Nous devons l'appeler la vie avec ses contradictions, ses crises et ses multiples facettes. Au milieu de ce qu'on appelle désastre, nous sommes dans "ça". On me fait un procès, c'est "ça". Notre couple est en crise, c'est "ça".
Avec un tel état d'esprit, on n'évite pas la vie et ses coups durs. Au contraire, on se met au centre de la catastrophe. On fait face à l'événement, on dit "c'est ça" et on le vit. A ce moment-là, le désastre n'existe plus. Il ne reste que la vie avec tout ce qu'elle nous apporte d'évitable et d'inévitable. Tout est mêlé.
Quand Joshua répond "c'est ça" en acceptant l'événement, ravi, il ne donne pas de conseil intellectuel. Il montre qu'il est là. Il montre aussi que si l'on doit parler de désastre, il n'en existe qu'un : le disciple et ses questions intellectuelles.
Lorsque les personnes se plaignent de leur situation, je suis souvent tenté de leur dire : "c'est ça" mais elles sont trop enferrées dans leur souffrance ou leur problème pour accepter. Elles ne comprennent pas qu'on puisse leur dire : "Écoute, ce qui t'arrive n'est pas une catastrophe. N'essaye pas de l'éviter ! Vis !"
"Mon père vient de se remarier. Sa nouvelle femme lui prépare une surprise pour son anniversaire et elle ne m'a pas invitée. Elle n'a pas non plus invité mes frères. Ce n'est pas possible. J'en ai parlé avec eux pour savoir si on y allait ou pas. Tu te rends compte! Elle nous empêche d'aller à l'anniversaire de notre père!
Ton père a une nouvelle femme. "C'est ça". On t'invite, "c'est ça". On ne t'invite pas, "c'est ça". Pourquoi assimiles-tu cet événement à un désastre ? Pourquoi le vois-tu d'une façon négative ?"
"Mon fils ne me téléphone jamais. Je suis désespérée.
- Si ton fils veut t'appeler, il t'appelle. C'est "ça". Sil ne veut pas t'appeler, il ne le fait pas. C'est "ça" aussi."
Il est difficile de parler au gens du détachement car, en général, ils sont très attachés et ils ne peuvent pas se libérer.
Un mystique est justement quelqu'un qui sait se libérer de ses attaches. Comme un bateau qui vient s'ancrer dans un port, il s'attache, mais dès qu'il quitte le port, il lâche les liens qui le retiennent au quai.
(Le doigt et la lune, D’ Alexandro Jodorowsky) 

L'expérience douloureuse

Dieu n’a jamais imposé que l’être humain souffre pour grandir.
Les expériences qui l’élèvent peuvent être belles et heureuses.
 Il est vrai néanmoins
Que lorsque les mêmes erreurs se produisent depuis plusieurs vies
Et que l’âme veut sortir d’un schéma destructeur,
 L’expérience douloureuse
Permet de casser un grand principe
Tenu comme vérité dans l’esprit humain
Pour aider à l’édification d’un homme nouveau,

Libre d’accéder à un niveau plus élevé de conscience.

Qui est aveugle?

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital.
L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre.
L'autre devait passer ses journées couché sur le dos.

Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses
et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire
et les endroits ou ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir,
il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre,
tout ce qu'il voyait dehors.
L'homme dans l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes d'une heure
où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac,
les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants
faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits.
Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous,
parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel,de grands arbres décoraient le paysage
et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails,
l'homme de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là.
Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre,
il pouvait le voir avec les yeux de son imagination,
tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.

Les jours et les semaines passèrent.
Un matin, à l'heure du bain,
l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre,
mort paisiblement dans son sommeil.
Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort,
puis elle le laissa seul.Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu,
en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’œil dehors.
Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !
L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé,
lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle
et ne pouvait même pas voir le mur.
Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.

Épilogue :

Il y a un bonheur extraordinaire à rendre les autres heureux,
en dépit de nos propres épreuves.La peine partagée réduit de moitié la douleur,
mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.
Si vous voulez vous sentir riche,
vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez,
celles que l'argent ne peut acheter.
Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent.


    


Des racines et des ailes






Donnez-leur la nourriture,
Donnez-leur le vêtement ;
Ils sont nécessaires
Dieu le sait.
Donnez-leur des bicyclettes
Et des bottes de cow-boy,
Mais avant tout
Donnez-leur des racines.
Soyer leur guide.
Vous ne serez pas toujours
A leurs côtés.
Avec toutes ces choses,
Surtout ne l’oubliez pas,
Donnez-leur des ailes.
Qu’ils prennent leur essor.
Qu’ils voient la vie comme une porte ouverte.
Vous oubliez peut-être
D’ autres choses,
Mais donnez-leur des racines,
Et donnez-leur des ailes !

                                                                      Betty S.Burnette


Ce n'est pas ce qui entre

Ce n’est   pas ce qui entre en nous,
Qui est mauvais.
Mais  ce qui en  sort.
C’est bien ce qui sort,
Qui souvent nous crée du tort.
Il y a bien là une affirmation,
Que de prétention !
Mais à y regarder de plus près,
Si je modifie mon alimentation,
Qu’en dira t on ?
Qu’il change, qu’il veut faire le malin !
Qu’il change de mode, de ton.
Moi je vous dis que ce qui entre est bon,
Que ce qui sort et mauvais.
Quelque soit cette alimentation,
Cherche à ce qu’elle puisse te convenir
Car il existe une nourriture qui nourrit.
Il existe une source qui désaltère
Cherche-les, l’une te nourrira
L’autre  de désaltèrera
 

samedi 4 octobre 2014

St Louis

Vous tous, hommes de foi et de bonne volonté, travaillez donc avec zèle et courage au grand œuvre de la régénération, car vous recueillerez au centuple le grain que vous aurez semé. Malheur à ceux qui ferment les yeux à la lumière, car ils se préparent de longs siècles de ténèbres et de déceptions ; malheur à ceux qui mettent toutes leurs joies dans les biens de ce monde, car ils endureront plus de privations qu'ils n'auront eu de jouissances ; malheur surtout aux égoïstes, car ils ne trouveront personne pour les aider à porter le fardeau de leurs misères. "

SAINT LOUIS.

Tranquillement

Allez tranquillement
Parmi le vacarme et la hâte,
et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant  que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres,
Même le simple d’esprit et l’ignorant, ils ont eux aussi leur histoire.
Évitez les individus bruyants et agressifs,
Ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez pas aux autres,
Vous risqueriez de devenir égocentrique ou vaniteux :
Il y aura toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Restez toujours impliqué dans votre carrière si modeste soit-elle,
Ce sera un trésor pour faire face aux prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies,
Mais ne soyez pas aveugle à la vertu et au bien qui existent vraiment.
Beaucoup d’individus poursuivent sincèrement de grands idéaux
Et l’Humanité est remplie de héros.
Soyez-vous même .Ne simulez pas l’amitié.
Ne soyez pas non plus cynique en amour.
C’est la puissance la plus éternelle sur Terre
Qui continue de fleurir même aux travers des époques les plus stériles.
Acceptez gentiment le conseil des années,
En renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Développez votre force d’esprit pour vous protéger en cas de malheur,
Mais ne vous chagriner pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent juste de la fatigue et de la solitude.
Au-delà  d’une saine discipline, soyez doux et gentil avec vous même.
Vous êtes un Enfant de l’Univers tout comme les arbres et les étoiles.
Votre place est bien là, et qu’il vous soit clair ou non,
 L’Univers suit sans doute son cours comme il se doit.
Restez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de Lui.
Même dans les pires moments de désespoir et de chagrin maintenez votre âme en paix.
Malgré tous ses défauts,
Ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés,
Le monde est magnifique.
Restez optimiste et attentif aux autres.
Poursuivez toujours le bonheur.
(Cette lettre fut trouvée dans la Cathédrale St Paul à Baltimore en 1692 et l’auteur est inconnu)